♦ TUNISIE : LIBERTÉ DE DÉPRESSION


L’expression de la liberté ne va pas sans liberté d’expression.
On déduit l’une de l’autre quand on ne réduit pas l’autre à l’une.
La liberté ne supporte pas les lacunes.
Plus grave : elle se veut sans contrainte et sans entraves. Elle ne peut être désacralisée sous prétexte qu’elle est sacrée.
Mais selon le contexte, elle n’hésite pas à désacraliser le sacré. A le massacrer au nom de la liberté.

On le crie sur tous les toits, çà et là, que la Tunisie a cessé d’être un État de droit. On accuse le pouvoir d’abuser du pouvoir… d’être arbitraire et… totalitaire. Et on prétend que tous les opposants finissent par se retrouver en prison, pour un oui, pour un non !

Et pourtant comme dit Aznavour, chez le peuple on ne retrouve pas vraiment trace de ce désamour. Le peuple ne désapprouve pas son président. Il l’approuve carrément.
Je m’en vais vous exposer les raisons de son soutien inconditionnel au père de la nation.

Petit a- le tunisien pur sang est politisé à 100%. Il sait que pour changer sa condition si pitoyable soit-elle, il doit donner du temps au temps, comme disait jadis Mitterrand.

Petit b- le tunisien pur sang, sait que pour lutter contre la corruption il faut un maximum de correction, au niveau des actes mais au niveau des paroles aussi. Tu es libre de penser mais non d’offenser. Ce n’est donc pas le non sens qui limite mais le bon sens. Il n’est pas Charlie… ni charlot !

Petit c- le tunisien pur sang sait que sa maison ne peut être bien gérée économiquement ou écologiquement que si elle est gérée honnêtement. L’épuration éthique n’est pas en effet très catholique… elle défraie toute chronique… comme tout ce qui est islamique.

Petit d- le tunisien pur sang sait ce que c’est que « mouiller le maillot », ne pas souiller le drapeau, risquer sa peau pour relever le niveau de ses amis mais aussi de ses rivaux… c’est ce qui vaut à Kaïs Saïed d’être coiffé au poteau. On lui en veut d’être le premier à exiger ce qu’il faut ou ce qui vaut.

Petit e- le tunisien pur sang reconnaît à son président le mérite, n’en déplaise à l’élite, le mérite de se jeter à l’eau pour défendre la veuve et l’orphelin qui sont pour lui, d’abord Palestiniens.
Il ne craint pas de rendre ce combat très officiel en lien étroit avec le ciel.
Plus de bla-bla, la justice, rien que la justice mais toute la justice pour Gaza… Le thé vert aux pignons attendra !

#Tunisie #liberté #libertédexpression #KaïsSaied

lejournaldepersonne

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