Quand Ford et Volkswagen livraient leurs ouvriers syndicalistes aux tortionnaires des dictatures


Aphadolie

Fin décembre, un procès inédit a débuté en Argentine : d’anciens cadres de la multinationale automobile Ford sont jugés pour leur complicité avec l’appareil répressif de la dictature militaire argentine (1976-1983), durant laquelle 30 000 personnes ont disparu et 15 000 ont été exécutées. D’anciens dirigeants de la filiale argentine de Ford de l’époque sont soupçonnés d’avoir facilité la séquestration et la torture de 24 ouvriers d’une des usines Ford du pays. « Trois délégués syndicaux n’ont jamais été retrouvés. », précise le journal Le Monde.

Quelques jours avant le début du procès argentin, au Brésil, le constructeur automobile allemand Volkswagen présentait les résultats d’une recherche sur sa collaboration avec l’appareil répressif de la dictature militaire brésilienne cette fois (1964-1985), avec ses 20 000 personnes torturées et quelques centaines de morts et « disparus ». Des témoignages recueillis dans le cadre de la Commission vérité sur les crimes de la dictature…

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